Objet : Re : La première nuit
Vous fûtes loquace Shéhérazade, pour cette première nuit.
J’ai aimé vos mots, précis, tenaces; cette plongée au plus intime. Quelle
soif inassouvie...
d’amour filial vous tenaille ! Mais prenez garde! A trop vouloir vous soustraire à la meute, vous vous fermerez à tout. La solitude est un gîte accueillant, je le sais. On s'y entoure d'ombres, on nourrit sa mélancolie de l’écho de voix enfuies en laissant le silence peu à peu s'épaissir. Mais il est vain d'aller ainsi, fuyant le jour et la lumière. Et si les cicatrices sont longues à se fermer, la vie reprend toujours, même là où elle semblait proscrite. Ne vous refermez pas, Shéhérazade. D'autres nuits vous appellent.
d’amour filial vous tenaille ! Mais prenez garde! A trop vouloir vous soustraire à la meute, vous vous fermerez à tout. La solitude est un gîte accueillant, je le sais. On s'y entoure d'ombres, on nourrit sa mélancolie de l’écho de voix enfuies en laissant le silence peu à peu s'épaissir. Mais il est vain d'aller ainsi, fuyant le jour et la lumière. Et si les cicatrices sont longues à se fermer, la vie reprend toujours, même là où elle semblait proscrite. Ne vous refermez pas, Shéhérazade. D'autres nuits vous appellent.
Je vous devine. Faiblement mais votre
image ténue vacille moins déjà. Contez-moi encore vos mystères.
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